Arcine, comme une grande partie du plateau de la Semine, est une création de l’abbaye de Saint-Claude, appelée au départ "Condat", puis "Saint-Oyen" et enfin "Saint-Claude", entre le Ve et le VIIe siècle. Au VIIIe siècle, l’église d’Arcine était vouée à Saint-Martin, comme celle de Chevrier de l’autre côté du Vuache. C’était le saint préféré de l’abbé Oyen, supérieur de l’abbaye de Condat.
726 : Les chefs des bâties construites pour se protéger des malfaiteurs, puis des sarrasins
en 726, prirent le nom de famille du lieu. Ainsi naquit la famille noble d’Arcine.
An 1000 : Clarafond fait partie, avec le Genevois, de la Bourgogne transjurane.
1188 : Guillaume d’Arcine est témoin lors d’une réunion devant régler un différend entre le Comte Guillaume et l’évêque de Genève. Ces différends furent nombreux, le Comte de Genève avait déjà quitté sa ville en 1132 pour s’installer à Annecy et Clermont.
1215 : Clarafond figure dans la donation du domaine de Peillonnex à l’abbaye de Chézery par le Comte de Genève. Ce domaine produisait principalement du vin. Au début, il était exploité par moines (un membre de la sacrée religion de Chézery est mentionné dans la consigne du sel de 1561 à Clarafond, le Révérend Durand Roland) puis par des paysans.
Le premier fut Louis Prodhon, habitant de Chézery, qui vint habiter Clarafond et y fit souche. La roussette du coteau de Tempoury était renommée et eut droit à une appellation contrôlée. Il n’en reste plus rien.
Le dernier fermier connu est Louis Lapérousaz. Lors de la vente aux enchères de Peillonnex, le 16 pluviôse an III, Lapérousaz se porta acquéreur de ce bien national.
Outre Peillonnex, un autre domaine, celui du Tremblay, est considéré comme une possession de Chézery. On ne sait à quelle date il fut acquis ou donné à l’abbaye, mais il figure dans la consigne du sel de 1561 comme lui appartenant.